//Communiqué du 27 avril 2018
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Communiqué du 27 avril 2018

La FRA Nor Seround dénonce de la manière la plus ferme l’opportunisme de ceux qui souhaitent s’approprier le mouvement démocratique en Arménie pour mettre en œuvre leurs ambitions personnelles. 

Dans un communiqué de presse, quatre organisations ont profité de la situation qui prévaut en Arménie pour dévoiler leurs rancœurs personnelles et leur faible estime pour l’unité de la communauté arménienne en France en demandant par des canaux parallèles la démission de la co-Présidence du CCAF de M. Mourad Papazian. 

Depuis des années, la FRA Nor Seround s’assoit aux côtés de la majorité des associations arméniennes de France afin de discuter, échanger et débattre sur les actions à mener de front pour une meilleure efficacité de nos différents projets et ce, malgré toutes les divergences de points de vue qui puissent exister. 

C’est au nom de cette unité, et peut-être même grâce à celle-ci, que nous pouvons dire avec fierté que le combat pour la cause arménienne aujourd’hui ne se limite pas qu’à se battre pour la justice et la réparation du génocide arménien. Par le panel des associations représentées, nous pouvons affirmer aujourd’hui que l’unité pour laquelle travaillent les associations arméniennes de France permet de coordonner des actions qui vont de la reconnaissance internationale de l’Artsakh au règlement de la question du Javakhk, du culturel à l’humanitaire, du militantisme dans les rues au travail et lobbying politique. 

Aussi motivés que nous puissions être, une association à elle seule ne peut pas mener tous nos combats de front et il est particulièrement encourageant de savoir que quand il s’agit de défendre la cause arménienne, toutes les associations s’efforcent de travailler main dans la main, dans l’unité, afin de placer l’intérêt de la cause arménienne au-dessus de tout. 

Nous affirmons avec plaisir et fierté avoir auparavant travaillé avec l’une de ces associations de jeunesse signataire de cette tribune, et espérions qu’il s’agissait là d’un début d’apaisement de la communauté arménienne en France en faveur d’une meilleure solidarité, propice aux actions de qualité. Diviser la jeunesse aujourd’hui en ravivant des divergences anachroniques est condamnable avec la plus grande sévérité alors que tant d’efforts avaient été fait en vertu de plus d’unité et pour une meilleure coordination des actions de chaque association. 

Nous regrettons donc profondément ces instrumentalisations grossières et ces manœuvres calculées qui sous couvert de démocratie, servent à combler des ambitions personnelles refoulées, tout en divisant la jeunesse qui avait fait preuve de beaucoup plus de maturité et ne souhaite aujourd’hui que se tourner vers l’avenir.

PARIS LE 27/04/2018